- 04 juillet 2018
- | Source: Aannemer
Nombre record de personnes au travail dans la construction à Anvers
Le dumping social est une fable selon la Confédération Construction

C’est dans la bonne humeur que débutent les vacances du bâtiment car le nombre de travailleurs dans le secteur n’a jamais été aussi élevé. En 10 ans, le nombre d’employés a augmenté pour passer de 34.000 à 43.000 et le nombre d’indépendants sans personnel (ISP) a progressé d’un remarquable 43%. Malgré un recul du nombre d’ouvriers, l’emploi dans le secteur de la construction attire et le statut ISP est surtout très prisé. Ceci résulte des chiffres de l’ONSS, de l’INASTI et de la Confédération Construction. En deux ans, le nombre d’entreprises de la construction belges est passé de 95.503 à 106.981, dont 15.520 à Anvers. Anvers est le poids lourd parmi les provinces. Avec un emploi d’environ 40.000 salariés et un chiffre d’affaires qui est juste supérieur à celui de toute la Région wallonne (12,32 milliards d’euros), la province d’Anvers est le meilleur élève de la classe. Le revers de la médaille est la perte de 20.000 ouvriers au cours des 10 dernières années. Le vieillissement a coûté des ouvriers du bâtiment au secteur de la construction. Les jeunes ne sont pas très attirés par une formation dans la construction et la moitié des diplômés choisit quand même un autre secteur. Avec un nombre décroissant de contributeurs, il est difficile de conserver toutes les interventions et primes. Le remplacement massif d’ouvriers belges sans emploi par une main-d’oeuvre étrangère bon marché est, selon la Confédération Construction, une fable tenace qui écorne l’image du secteur de la construction. Le nombre de demandeurs d’emploi inactifs dans la construction a baissé en effet de 2.000 unités. D’après la confédération, les ouvriers étrangers sont actifs dans le secteur de la construction belge mais comblent un manque et ne sont pas un remplacement. En raison d’une discorde sur la concurrence et de possibles détachements frauduleux, les entreprises sont sérieusement critiquées quand elles engagent des ouvriers étrangers.